Où va-t-on ?

Budget : il faudrait une boussole
Le 3 février dernier le débat d’orientation budgétaire (qui précède d’un mois la discussion sur le budget) avait quelque chose de surréaliste.
D’abord sur la date. Car cette année le budget ne sera voté qu’en mars. Pourtant déjà en 2003, la chambre régionale des comptes avait relevé qu’« en votant son budget en mars, la commune ne rend pas pleinement efficients ses choix de gestion de trésorerie ». Cela n’a pas toujours été le cas : en 2012, le budget était voté en décembre et la mairie en dressait les avantages : « permettre aux services de démarrer les actions dès le 1er janvier, lisser les dépenses sur 12 mois, dégager des économies de l’ordre de 20-30% pendant le 1er trimestre, période creuse pour les entreprises, anticiper et planifier les achats, limiter les reports sur l’année suivante ». Cette année, comme l’an dernier, la mairie par son manque d’anticipation ne pourra plus bénéficier de tous ces avantages…
Sur le fond. Que nous apprend ce débat d’orientation budgétaire ? La mairie a listé ses futurs projets, entre autres : 1) création d’un espace de travail collaboratif ; 2) construction du nouveau CAEL ; 3) restructuration du groupe scolaire La Faïencerie (où l’on découvre que son coût global serait d’environ 20 millions d’euros, deux fois le budget de l’école la République, et que la solution démolition-reconstruction a été choisie, le tout sans aucune présentation du projet en conseil municipal ni même en commission) et 4) projet de construction d’une salle multi-activités. Sur ce dernier projet, nous avons pu, comme vous, avoir plus de détails en lisant le magazine de Bourg-la-Reine du mois de février… Cette nouvelle salle serait située sur l’ancienne poste, 98 avenue Leclerc. Des questions demeurent : quelle sera la vocation de cette nouvelle salle ? Sera-t-elle construite sur l’ancienne poste et le centre de tri de la poste toujours présent ? Cela signifie-t-il que le centre de tri va déménager ? Si oui, nous souhaitons qu’il déménage sur la ville, car après le départ de la sécurité sociale, il serait dommageable pour la ville de perdre un nouveau service public. Plus globalement, nous nous interrogeons sur l’adéquation entre projets de la majorité, besoins des habitants et contraintes budgétaires. Parmi ces projets, quelles sont les priorités, comment vont s’ordonner les projets dans le temps ? Pourquoi la majorité s’obstine-t-elle à ne pas mettre en place un plan pluriannuel d’investissement, outil que nous demandons depuis des années et qui permettrait d’avoir une vision à moyen terme ? Des questions toujours sans réponse… Suite le mois prochain pour le vote du budget…

Commission d’attribution des places en crèches

Si nous avons apprécié dans un premier temps un certain effort de transparence de la majorité sur les taux d’admission en crèche, nous avons vite déchanté. En effet, la demande de participation d’un élu d’opposition aux commissions d’attribution des places a été d’emblée rejetée, au motif que certains dossiers étaient de nature confidentielle. La majorité considère donc que les élus d’opposition ne sont pas dignes de la confiance des parents, oubliant que plus de 50% d’entre eux leur ont apporté leur vote. Y aurait-il d’autres raisons à ce refus ?
Clinique Ambroise Paré

Au moment où vous lirez ces lignes, la maternité Ambroise Paré sera définitivement fermée.
A ce jour (13 février) aucun plan social n’est proposé aux 69 salariés, qui en plus d’être dans l’inquiétude pour leur avenir, ont été expulsés par la police le 12 février du siège de leur groupe où ils étaient allés demander leur reclassement. Pouvons-nous faire quelque chose ? Des propositions sont sur la table pour une nouvelle affectation du bâtiment existant, ce qui pourrait générer de nouveaux emplois dans la santé. Nous sommes entièrement disponibles pour agir avec la majorité sur ces hypothèses.
C. Bonazzi, J. Fortin, B. Guénée, A. Hertz, J.-P. Lettron, F. Maurice, L.Thibaut