Un nouveau magazine pour qui et pourquoi ?

En janvier, le magazine de la ville a changé de format et a adopté un nouveau graphisme.

Faisons quelques remarques d’abord sur la forme.
Les choix du graphisme, typographie, couleurs et les fonds, rendent difficile la lecture des informations pour les personnes ayant des problèmes de vue et en particulier les personnes âgées qui lisent de préférence l’imprimé plutôt que de lire sur des écrans.
Exemple, l’agenda page 6, ou le titre du paragraphe « quelques règles de prudence » qui s’adresse aux plus âgés page 13, l’introduction des paragraphes avec une police de caractère blanche sur des fonds clairs, n’est pas facilement lisible pour tout le monde, par exemple : page 15, 16 et 17. De plus, la petite taille des caractères augmente la difficulté de lecture.  
Les marges, sont bien souvent trop larges exemples : page 13, 21, 35, 39 et 41. Ce qui ne va pas dans le sens d’une économie du papier. Pour une mairie dont le cœur de l’action est essentiellement l’écologie,   c’est un comble !  
De la même manière, l’emploi des photos et des schémas en grand format, qui sont peu utiles, représente un gâchis supplémentaire de papier notamment page, 17, 19, 22, 23 et 34. En multipliant les photos au détriment du texte on augmente le coût du papier. Ainsi le summum est atteint aux pages 22 et 23 pour la seule image du maire.
Pour finir sur la forme, la qualité du papier est bien supérieure au bulletin précédent. Était-ce vraiment nécessaire et pour quel surcoût ?

Sur le fond, l’édito du maire en page 3 parle de meilleure expérience de lecture. Eh bien non ! Car comme nous l’avons démontré précédemment il y a des difficultés de lecture pour les personnes malvoyantes. Quand le maire, dans son Édito en page 3 affirme encore, qu’il y a plus d’images pour plus d’efficacité dans le partage d’informations, n’est pas plus convaincant. La multiplication des images, s’attache plus à une méthode de remplissage comme celle de “l’arrêt sur image” pages 22 et 23. Cette façon de remplir le magazine permet d’éviter d’écrire, d’expliquer et de justifier. Le maire prendrait-il les Réginaburgiens pour des enfants qui ont besoin d’images pour comprendre ? Pour finir, revenons page 17 sur Bourg-la-Reine et Sceaux main dans la main vers un avenir commun alors qu’il y a tant d’autres animations dont on ne parle pas, dans les villes proches de Bourg-la-Reine. Citons par exemple la conférence « quelle énergie face au défi climatique » à Anthony.
Pour le maire de Bourg-la-Reine, il n’y a que Sceaux qui vaille.

Nous verrons bien dans les prochains numéros si les remarques que nous faisons sont prises en compte, sachant que de toute façon, la nouvelle formule di magazine a été mise en place sans aucune concertation avec les élus ni de la majorité ni de l’opposition.  
Comme d’habitude, c’est le maire qui décide de tout. Et là encore une fois, le résultat est-il aussi probant que le maire le proclame ?

Merci d’avoir lu ou écouté cette tribune et rendez-vous au mois prochain. 

Jean-Pierre LETTRON