Ci-dessous deux de mes interventions au conseil municipal du 30.3.16 touchant à la gestion des projets de notre ville.

J’ai un souci avec la délégation qui nous est demandée concernant la demande de subventions. Je suis bien sûr en phase avec l’objectif d’optimisation du financement externe des projets de la ville. Mais une autre façon d’augmenter la réactivité du conseil municipal pour respecter les dates butoirs de dépôts des dossiers serait d’augmenter la fréquence des conseils municipaux.

Je voudrais faire remarquer à l’ensemble du conseil que le nombre de nos réunions est passé à 5 alors qu’il était de 7 lors de la précédente mandature. Nous en voyons une conséquence directe avec la séance présente qui promet d’être longue avec l’inscription dans le même ordre du jour notamment du compte administratif 2015 et du budget 2016. Cela a donné une commission finances qui contenait 28 points, qui s’est tenue le vendredi alors que les dossiers nous ont été uniquement fournis le lundi soir de la même semaine. Ce ne sont pas des conditions satisfaisantes pour un travail collaboratif de qualité.
Quel est le but recherché d’un tel contexte ?

Pour revenir à l’objet du point qui nous est soumis et qui serait donc sans objet si on augmentait la fréquence des conseils municipaux, force est de constater que l’opposition découvre fréquemment le dossier d’un projet grâce à l’autorisation de la demande de subvention mise à l’ordre du jour du conseil municipal. C’est ainsi que nous avons appris l’existence du projet Stop & Work dans l’ancienne bibliothèque ou le réaménagement du square Carnot.
Je suis donc inquiète que cette décision ajoute au manque de visibilité des élus de l’opposition qui l’empêche de tenir son rôle.

J’ai un vrai souci avec ce dossier comme les 2 suivants qui s’inscrivent dans le cadre de 2 gros projets, la démollition-reconstruction du groupe scolaire Faiencerie d’une part et du 68 Joffre d’autre part. Ces 2 projets ont comme point commun d’être essentiels pour notre ville et d’être malheureusement inconnus des élus de l’opposition. En tant que représentants de nos concitoyens, nous ne comprenons pas et n’acceptons pas ce qui apparaît comme une mise à l’écart. Dans ce contexte, c’est une provocation de nous solliciter pour des détails alors la globalité du projet nous est aujourd’hui inconnue.
Que comptez-vous faire pour mettre fin à cette situation si elle n’est pas volontaire ?