A BLR le plan canicule 2023, “ça va être chaud”

Cette année, encore une fois, le plan canicule de la ville n’est pas à la hauteur des enjeux climatiques.

En fait, il s’agit juste de s’inscrire sur un fichier. Et puis s’il fait trop chaud, on va appeler les personnes qui sont sur le fichier, pour savoir si elles sont en bonne santé et si elles n’ont pas de graves soucis. Si elles ne sont pas bien il faudra appeler les secours.

Parce qu’en fait, pour la mairie, il suffit juste de se protéger, c’est-à-dire rester au frais, buvez de l’eau, éviter l’alcool etc. Enfin bon, tous les trucs habituels.

Ce dispositif ne concerne que les personnes âgées de plus de 65 ans et les personnes adultes handicapées résidant à leur domicile. Pour les autres circulez il n’y a rien à voir.

La suite de l’article plus bas après la communication de la mairie.

Comme chaque année, dans le cadre du Plan canicule national, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Bourg-la-Reine constitue un fichier des personnes à contacter en cas de forte chaleur.

En cas d’alerte caniculaire déclenchée par la Préfecture, le fichier constitué par le CCAS permet aux services de la Ville de prendre contact avec vous, de s’assurer de votre bien-être et de vous apporter des conseils et une aide adaptée.

Ce dispositif concerne les personnes âgées de plus de 65 ans et les personnes adultes handicapées résidant à leur domicile.

Nous voyons que dans la communication de la majorité qu’il manque « aller vous allonger dans l’Allée fraicheur du boulevard Carnot. C’est dommage de pas l’avoir écrit, c’est quand même une réalisation à 100 000€ d’agent public, sous des arbres qui étaient déjà existants.

Par contre alors que nous avons des bâtiments climatisés, ces bâtiments ne sont pas mis à la disposition des Réginaburgiens. Alors que se sont bel et bien des bâtiments qui appartiennent aux Réginaburgiens et qui les ont payés. Ces bâtiments en question, c’est d’abord la salle des colonnes qui, elle, peut être ouverte tous les jours de 08h00 à 20h00, par exemple avec des tables et des chaises pour que les personnes qui ont besoin de frais puissent passer quelques moments agréables. Et puis il y a aussi la médiathèque qui elle, malheureusement n’est pas ouverte tous les jours. Ces 2 lieux, qui sont des lieux rafraîchis, doivent être mis à la disposition de tous les Réginaburgiens en cas de forte chaleur.

Nous pensons que c’est quelque chose de d’important, et pour cela nous demanderons lors du prochain conseil municipal, au maire s’il est prêt à ouvrir ces 2 bâtiments.
S’il refuse nous serons obligés de faire une pétition pour demander leurs ouvertures, parce que les bâtiments rafraîchis appartiennent à tous les Réginaburgiens et il n’y a aucune raison qu’ils ne puissent pas en profiter.

Merci d’avoir lu ou écouté cet article à très bientôt et surtout portez-vous bien.

Chiffres de santé publique France

https://sante.lefigaro.fr/en-france-la-chaleur-et-les-canicules-ont-tue-33-000-personnes-depuis-2014-20230623?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3

En France, la chaleur et les canicules tuent autant que les accidents de la route
• Par Soline Roy
• Mis à jour le 23/06/2023 à 14:28
• Publié le 23/06/2023 à 12:13
Depuis 2014, entre le 1er juin et le 15 septembre, les températures élevées ont été responsables de près de 33.000 décès, calcule Santé publique France.
C’est une réalité que la France a découverte en 2003, mais dont elle s’étonne encore chaque année au cœur de l’été : même dans notre pays tempéré, la chaleur tue, et pas seulement des gens très âgés et fragiles. Depuis 2014, entre le 1er juin et le 15 septembre, les températures élevées ont été responsables de près de 33.000 décès, selon Santé publique France (SPF) qui publie ce vendredi une estimation du poids de la chaleur dans la mortalité. Soit en moyenne 3.600 morts chaque été, autant que la mortalité routière annuelle… « Cet impact correspond à un faible nombre de jours par an, mais peut représenter jusqu’à 9% de la mortalité estivale (…), écrivent les experts. À titre de comparaison, la pollution de l’air particulaire est responsable de 40.000 décès par an en France soit environ 7% de la mortalité, pour une exposition concernant la totalité de la population sur l’ensemble des jours de l’année. »
Les experts précisent qu’il est impossible de comptabiliser directement et en temps réel la mortalité liée à la chaleur, celle-ci ayant des effets très variés sur les organismes, qui participent à la décompensation de pathologies préexistantes, mais entrent aussi en synergie avec d’autres phénomènes comme la pollution de l’air. Pour obtenir ces chiffres, les épidémiologistes ont donc croisé les données obtenues au niveau départemental, d’une part sur le nombre de décès comptabilisés par l’Insee, d’autre part sur les températures moyennes journalières en distinguant les jours plus chauds que la normale, des jours caniculaires (définis par un dépassement de seuils d’alerte départementaux pour les températures diurnes et nocturnes, pendant au moins 3 jours). Ils en déduisent un excès de mortalité et calculent le poids de la chaleur dans celui-ci.